La vénération des saints a toujours exité dans la liturgie de l’Église et dans la vie des fidèles. Leur culte connaît une longue tradition, toujours vivante. Les saints sont les amis de Dieu. Leurs contemporains étaient frappés de voir l’Esprit de Dieu à l’oeuvre en eux d’une manière particulièrement forte. Les saints sont des témoins de la vraie vie, de l’autre vie, du bonheur que Dieu réserve à ceux qui l’aiment par-dessus tout. « La mort des saints est precieuse aux yeux du Seigneur » dit le psaume! Ils ont préféré être avec le Christ dans la gloire et intercéder en notre faveur. Leur vie nous entraine! Ne sommes-nous pas appelés à la sainteté, nous aussi? Le germe d »une vie sainte n’est-il pas déposé dans notre coeur au baptême? C’est d’ailleur pour cette raison que, dans le Nouveau Testament, les chrétiens sont appelés des « saints ».
L’déal chrétien est élevé et nous sommes bien conscient d’y répondre imparfaitement. Nous avons besoin de modèles pour imiter le Christ de manière plus radicale. Vivre selon les béatitudes évangéliques est réalisable, les saints reconnus par l’Église sont là pour nous en convaincre. Ils nous indiquent le chemin vers le Seigneur et nous apprennent à correspondre docilement à la grâce de Dieu. De tout temps, la chrétieneté a considéré les tombes des saints, surtout celles des martyrs, comme des lieux de pèlerinage. Leurs reliques sont vénérées, leur biographies lues avec plaisir. Actuellement, les vies des saints, nouveaux comme anciens, connaîssent un succès grandissant. La vie de communion avec l’Église céleste est une caractéristique de l’Église encore en chemin.
Cette communion est vécue principalement dans la liturgie. Tout au long de l’année liturgique, l’Église fête et comméore les bienheureux et les saints. On les retrouve dans l’iconographie chrétienne et ils jouent un rôle important dans la vie spirituelle des fidèles. Bon nonombre se sentent attirés par l’un ou l’autre siant; ainsi cherchent-ils le secours de leur protection pour tendre à la perfection de l’amour. Bien souvent nous onfions nos peines, grandes ou petites, à la Mère de Dieu, à saint Joseph et aux autres saints, « car ils ne cessent d’intercéder pour nous », comme le dit très bien la troisième Prière Echaristique.
Depuis bien lontemps, l’église des Pères Carmes d’Ypres était un centre de vénération pour saint Albert. Après sa fermeture, la cathédrale de saint Martin d’Ypres, est devenue le centre de pèlerinage ou saint Albert de Sicile est vénéré. Tout au long de l’année et plus particulièrment pendant la neuvaine préparatoire à sa fête, le 7 août, les gens viennent pour vénérer le Saint ou pour lui confier leurs problèmes. Ils viennent surtout de la Flandre française, mais aussi des autres régions de France, de la Flandre occidentale, du Hainaut, etc.
Nous ne connaissons pas exactement l’origine et la propagation de la dévotion de saint Albert dans la région d’Ypres. Rien ne peut être dit avec certitude puisque les archives du couvent des carmes déchaussés de cette ville ont été complètement détruites par un incendie pendant la première guerre mondiale. La biographie, que vous pourrez lire dans les articles suivants, n’a pas la prétention d’être scientifique.
(suite de cet article prochainement)
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